Conseils pour un arbre qui semble malade ou en mauvaise santé 

À noter qu’un arbre malade ou mal en point ne signifie pas qu’il est condamné! Un arbre est un être vivant qui peut tomber malade, mais qui peut aussi guérir. 

Pourquoi votre arbre est-il mal en point? 

Plusieurs facteurs peuvent avoir un impact sur l’état de santé d’un arbre. Parmi ceux-ci on note entre autres : 

  • un stress environnemental : sécheresse, chaleur extrême, vents violents, gel, verglas, etc.;
  • des conditions de croissance qui ne conviennent pas aux besoins de l’arbre : ensoleillement insuffisant, sol compact ou mal drainé, carence en éléments nutritifs, pH du sol inadéquat, etc.;
  • des dommages mécaniques : blessures ou bris causés par la tondeuse ou le taille-bordure, par des travaux d’aménagement, etc. ;
  • des maladies, des infestations de ravageurs (insectes, acariens) ou des dégâts provoqués par des mammifères ou des oiseaux. 

Que faire avec votre arbre mal en point? 

  • Prenez le temps de bien l’examiner, évaluez ses conditions de croissance et passez en revue vos pratiques d’entretien.
  • Consultez les différentes sections de notre guide sur les maladies et les ravageurs auxquels vous pourriez être confrontés. 
  • Au besoin, demandez-nous conseil ou à un spécialiste en arboriculture.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site web d’espace pour la vie 

La brûlure bactérienne

Description : cette maladie bactérienne est fréquente chez plusieurs espèces de Rosacées. Elle évolue très rapidement et peut être fatale pour l’arbre. L’infection se propage comme du feu, particulièrement lors d’un printemps chaud, humide et pluvieux. Les dommages ressemblent à des brûlures : les fleurs et les jeunes pousses flétrissent soudainement puis se dessèchent et noircissent, mais restent souvent fixées à la plante. L’écorce des branches infectées prend une teinte brun rougeâtre bien démarquée de la partie encore saine.

Dépistage : Tôt au printemps, avant la feuillaison, examiner les rameaux pour déceler toute décoloration de l’écorce.
À l’époque de la floraison, inspecter les fleurs et les jeunes pousses car c’est à ce moment que la maladie se propage le plus rapidement. Continuer l’inspection jusqu’au milieu de l’été.

Contrôle physique : Rabattre immédiatement les branches infectées, faire la coupe dans le tissu sain au moins 30 à 50 cm (12 à 20 pouces) en dessous de toute décoloration visible sur l’écorce et toujours tailler par temps sec. Stériliser les instruments de taille entre chaque coupe avec de l’alcool isopropylique à 70% (alcool à friction).
Ratisser et détruire les feuilles et les fruits infectés qui tombent au sol et jeter tous les résidus de coupe et les débris infectés.

Pour plus d’informations : 

https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/brulure-bacterienne-des-rosacees

https://aimfc.rncan.gc.ca/fr/maladies/fiche/176 

La rouille

Description : Les Rosacées atteintes par le champignon de la rouille développent des taches jaunes à orangées et des renflements sur les feuilles, les fruits ou les rameaux. Des températures chaudes et humides favorisent les fructifications et des conditions venteuses aident à répandre les spores.

Dépistage : Inspecter le feuillage dès le début du printemps. De petites taches jaune pâle apparaissent sur la face supérieure des feuilles et sur les fruits peu après la floraison. Les lésions grossissent et prennent une teinte plus orangée, souvent entourée d’un contour rougeâtre. Tôt ou tard, de petits points noirs (spermogonies) apparaissent au centre des lésions. Vers la fin de l’été, des structures en forme de réceptacles apparaissent sur le revers des feuilles et sur les fruits.

Mesures préventives : Éviter de planter à proximité des genévriers et des arbres feuillus de la famille des Rosacées, qui servent d’hôtes alternes au champignon.

Contrôle physique : Durant l’hiver ou tôt au printemps, couper et jeter les branches infectées de tumeurs ou de fructifications. Désinfecter les outils de taille avec de l’alcool isopropylique à 70% (alcool à friction).
Durant l’été et à l’automne, ratisser et détruire les feuilles et les fruits infectés au fur et à mesure qu’ils tombent.
Rabattre et détruire les arbres trop sévèrement infectés; ne pas composter de débris végétaux malades.

 

Pour plus d’informations : 

https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/rouilles-du-genevrier 

https://reseaupommier.irda.qc.ca/?p=15522 

http://www.omafra.gov.on.ca/IPM/french/apples/diseases-and-disorders/cedar-apple-quince-rust.html 

La tavelure

Description : Les champignons responsables de la tavelure sont favorisés par des temps frais et pluvieux et les risques d’infection sont plus grands au printemps, durant les périodes de croissance rapide du feuillage et des fruits. Les pommiers, les pommetiers et les poiriers sont particulièrement touchés. La maladie se caractérise par l’apparition de nombreuses lésions circulaires (tavelures) sur les feuilles et les fruits. Une infection sévère peut causer une défoliation importante et réduire de beaucoup la qualité des fruits.

Dépistage : Inspecter régulièrement le feuillage dès le début du printemps. Chez un arbre atteint par la tavelure, des petites taches circulaires olivâtres et d’aspect velouté apparaissent en premier. À un stade plus avancé, les lésions deviennent noires et légèrement soulevées. Les feuilles très infectées peuvent jaunir et tomber prématurément.
La tavelure peut également causer la formation de taches, de chancres (plaies) et tuer les jeunes rameaux, particulièrement sur le poirier.
Une infection précoce peut causer la chute ou la déformation des jeunes fruits en croissance (les tissus ne se développent pas au niveau des taches). Une infection tardive marque les fruits matures de tavelures liégeuses, semblables à celles sur le feuillage.

Mesures préventives : Maintenir la vigueur des arbres en les irriguant régulièrement et particulièrement en période de sécheresse. Éviter les tailles drastiques et les excès d’engrais azotés qui encouragent la croissance rapide de pousses tendres plus vulnérables à l’infection.

Contrôle physique : Ramasser et jeter les feuilles et les fruits infectés au fur et à mesure qu’ils tombent au sol. Ne jamais composter de débris végétaux infectés.

Contrôle chimique : En cas d’infection grave là ou lors des années précédentes, utiliser en prévention un pesticide à faible impact dont l’ingrédient actif est le soufre, le sulfure de calcium ou le polysulfure de calcium (chaux soufrée ou bouillie soufrée). Lire attentivement l’étiquette du produit et suivre les recommandations du fabricant.

 

Pour plus d’informations : 

https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/tavelure-du-pommier-et-du-poirier 

https://agriculture.canada.ca/fr/production-agricole/lutte-antiparasitaire-agriculture/ressources-matiere-lutte-antiparasitaire-agriculture/tavelure-du-pommier-mieux-comprendre-mieux-intervenir 

La tâche goudronneuse

Description : Cette maladie fongique est favorisée par un printemps pluvieux. Une infection sévère peut provoquer une chute prématurée du feuillage. Cependant, les dommages sont surtout d’ordre esthétique; ils mettent rarement la vie des arbres en danger. 

Dépistage : Vers la fin du printemps et au début de l’été, des taches pâles de couleur jaunâtre ou verdâtre font leur apparition sur la face supérieure des feuilles. Vers la mi-été, ces taches prennent une coloration noire et une apparence goudronneuse. 

Mesures préventives : Maintenir la vigueur des arbres en les irriguant régulièrement, particulièrement en période de sécheresse. Éviter cependant de mouiller le feuillage pour ne pas favoriser la dispersion et la germination des spores. 

Contrôle physique : Ramasser et jeter les feuilles infectées tombées au sol afin de prévenir de nouvelles infections.

 

Pour plus d’informations :

https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/tache-goudronneuse-de-lerable 

La flétrissure verticilienne

Description : La maladie se caractérise par le flétrissement soudain du feuillage, suivi du dessèchement des rameaux et des branches. L’infection se transmet par les semences, les boutures, les tubercules, les sols et les eaux contaminés.
Les premiers signes ressemblent à un stress hydrique (manque d’eau). On observe un flétrissement soudain du feuillage à l’extrémité de certaines branches, plus fréquemment celles du bas; puis les feuilles jaunissent, se dessèchent et tombent prématurément. À un stade plus avancé, l’infection provoque le dessèchement, puis la mort, des jeunes rameaux et des branches, puis de l’arbre entier. 

Dépistage : Observer régulièrement les végétaux durant la saison de croissance. En cas de doute, couper une branche flétrie pour voir s’il y a des cernes foncés dans le système vasculaire ou vérifier sous l’écorce pour des stries longitudinales brunâtres ou verdâtres. 

Mesures préventives : Maintenir la vigueur des arbres en les irriguant régulièrement, particulièrement en période de sécheresse. Éviter les blessures aux racines (pioche, bêche, herse, motoculteur) et aux parties aériennes de l’arbre (tondeuse, souffleuse).

Contrôle physique : Émonder les arbres atteints et éliminer tout le bois mort; tailler les branches infectées jusqu’au bois sain. Désinfecter les outils de coupe régulièrement avec de l’alcool isopropylique à 70% (alcool à friction).

 

Pour plus d’informations : 

https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/fletrissure-verticillienne 

https://www.phyto.qc.ca/fiche.php?nomal=28&noesp=172&nolist=82&gr=1&pl= 

https://agriculture.canada.ca/fr/production-agricole/lutte-antiparasitaire-agriculture/maladies-ravageurs-agroforesterie/verticilliose 

Le nodule noir

Description : Cette maladie fongique affecte particulièrement les pruniers et les cerisiers. Les rameaux et les branches infectés portent des excroissances noires (nodules) cylindriques, d’aspect rugueux et charbonneux. Une fois complètement encerclées, les sections situées au-dessus des nodules meurent. L’infection initiale a lieu au début du printemps, mais les premiers symptômes n’apparaissent que quelques mois plus tard, vers la fin de l’été sur les cultivars sensibles ou le printemps suivant sur les cultivars plus résistants.

Dépistage : Inspecter les branches au début du printemps et régulièrement durant la saison de croissance. On voit d’abord apparaître un léger renflement à la base des jeunes pousses de l’année ou sur les branches.
Durant la saison de croissance, le champignon se développe dans le système vasculaire et prend de l’expansion. Les branches boursouflées se crevassent; des excroissances verdâtres et duveteuses remplissent les cavités créées. Cet aspect velouté indique que le champignon fructifie et relâche des spores. Vers la fin de l’été, les nodules brunissent, prennent un aspect liégeux puis deviennent durs et noirs comme du charbon.

Mesures préventives : Maintenir la vigueur des arbres en les irriguant régulièrement, particulièrement en période de sécheresse.  

Contrôle physique : En période de dormance (fin automne, hiver), élaguer les branches infectées avant la reprise de la croissance printanière. La taille des vieux nodules permet d’éliminer les spores hivernantes qui contaminent les nouvelles pousses.
Durant la saison de croissance, éliminer les nodules à mesure qu’ils se forment. Couper les branches environ 10 cm sous la base des nodules.
Prendre soin de nettoyer les outils entre chaque coupe avec de l’alcool isopropylique à 70% (alcool à friction).

Contrôle chimique : En dernier recours, utiliser un pesticide à faible impact dont l’ingrédient actif est le sulfure de calcium ou polysulfure de calcium (chaux soufrée ou bouillie soufrée) ou le soufre. Lire attentivement l’étiquette du produit et suivre les recommandations du fabricant.

 

Pour plus d’informations : 

https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/nodule-noir 

https://aimfc.rncan.gc.ca/fr/maladies/fiche/4 

L’Oïdium

Description :  L’infection couvre les tissus de taches poudreuses ou duveteuses, parfois garnies de petits points noirs. Les dommages apparaissent généralement vers le milieu de l’été. 

Dépistage : On remarque d’abord l’apparition d’une mince pellicule ou de taches blanchâtres, généralement localisées sur le dessus des feuilles. Les dommages restent superficiels et on peut facilement frotter les taches pour voir la surface encore saine de la feuille.
À un stade plus avancé, les taches blanches s’épaississent et prennent un aspect duveteux et poudreux (spores d’été).
Dans le cas d’infections sévères ou récurrentes, le duvet peut envahir toutes les parties tendres de la plante et causer leur dessèchement.

Mesures préventives : Maintenir la vigueur des arbres en les irriguant régulièrement et particulièrement en période de sécheresse. Planter les espèces sensibles dans des endroits ensoleillés et bien aérés; respecter les distances de plantation. Éviter les tailles drastiques et les excès d’engrais azotés qui encouragent la croissance rapide de pousses tendres plus vulnérables à l’infection.

Contrôle physique : Tailler et jeter les parties infectées des annuelles et des vivaces; désinfecter régulièrement les outils de coupe avec de l’alcool isopropylique à 70% (alcool à friction).
Par temps chaud et sec, asperger le feuillage avec de l’eau peut aider à réduire le développement du champignon; éviter de mouiller le feuillage en fin de journée pour ne pas avantager d’autres types de maladies fongiques.
À l’automne, ratisser et jeter les feuilles infectées pour réduire la population hivernante, la principale source de contamination au printemps.

 

Pour plus d’informations : 

https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/blanc-ou-mildiou-poudreux

https://agriculture.canada.ca/fr/production-agricole/lutte-antiparasitaire-agriculture/maladies-ravageurs-agroforesterie/oidium-blanc 

Les cochenilles

Description : La superfamille des cochenilles (Coccoidés) regroupe plusieurs genres d’insectes suceurs pouvant nuire aux arbres et aux arbustes fruitiers ou ornementaux. Selon les espèces, les cochenilles matures ont l’apparence de petites écailles bombées, de coquillages miniatures ou de petits disques aplatis, recouverts de sécrétions cireuses. En petit nombre, les cochenilles causent peu de dégâts, mais de grosses colonies peuvent faire mourir des branches entières en aspirant la sève.

Dépistage : Une inspection visuelle régulière reste la meilleure méthode de détection. Durant l’été, la présence de miellat, de fumagine, de fourmis ou de guêpes sont des bons indicateurs. Les fourmis protègent les cochenilles et transportent les jeunes larves sur de nouveaux sites. Une grande quantité de miellat est le signe d’une infestation grave passée inaperçue.

Mesures préventives : Inspecter régulièrement les végétaux. Le repérage précoce permet d’intervenir localement et de prévenir les infestations plus difficiles à contrôler.
Prévenir les blessures et éviter les surdoses d’engrais qui stimulent la croissance de pousses tendres et invitantes pour les insectes suceurs.

Contrôle physique : Tailler d’abord les branches mortes ou trop fortement infestées pour diminuer la population d’insectes. Prendre soin de désinfecter régulièrement les outils de taille. Éliminer toutes les cochenilles visibles. Mortes ou vivantes, elles peuvent abriter des centaines d’œufs sous leur carapace ou dans leur ovisac. Les cochenilles vivantes se détachent plus difficilement de l’écorce mais les cochenilles mortes se désagrègent aisément.
Sur le tronc et les grosses branches : frotter avec une brosse douce trempée dans de l’eau savonneuse; prendre soin de ne pas abîmer l’écorce.
Sur les feuilles et les jeunes rameaux : frotter avec un linge doux ou une brosse à dent trempés dans de l’eau savonneuse. Badigeonner les insectes ponctuellement avec un coton tige trempé dans l’alcool à friction pour les faire dessécher.
Refaire le traitement au besoin pour s’assurer d’éliminer toute la population. Quelques œufs ou insectes oubliés suffisent amplement pour rebâtir une nouvelle colonie.

Contrôle biologique : Encourager la présence de prédateurs et de parasites naturels (punaises, coccinelles, larves de syrphe, guêpes parasites) en cultivant une grande diversité de plantes.

Contrôle chimique : En dernier recours, utiliser un pesticide à faible impact dont l’ingrédient actif est le savon insecticide ou l’huile minérale (huile horticole). Lire attentivement l’étiquette du produit et suivre les recommandations du fabricant.

 

Pour plus d’informations :
https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/cochenilles-rustiques
https://pepinierevilleneuve.com/cochenille-farineuse/ 

Les pucerons

Description : Ces petits insectes très prolifiques se nourrissent de la sève de nombreuses plantes ornementales et vivrières. Ils forment des colonies denses sur les jeunes pousses et sous les feuilles, mais ils s’alimentent également sur les tiges, les écorces, les racines et les fruits des végétaux. Ils excrètent une substance sucrée et collante (miellat) qui attire entre autres les fourmis, les guêpes et les abeilles et qui favorise le développement d’un champignon noir (fumagine). Leur pompage incessant affaiblit les végétaux et cause la décoloration, la déformation, voire la chute prématurée des feuilles.

Dépistage : Les feuilles infestées jaunissent, flétrissent, se recroquevillent, se déforment et peuvent tomber prématurément; Dès le printemps, inspecter régulièrement les plantes pour repérer les pucerons avant qu’ils ne causent trop de problèmes. Observer particulièrement le dessous des feuilles et l’extrémité des nouvelles pousses. La présence de miellat et le va-et-vient des fourmis peuvent également être des indicateurs de la présence de pucerons.

Mesures préventives : Éviter les tailles drastiques et les excès d’engrais azotés qui favorisent la croissance rapide de pousses tendres. Maintenir la vigueur des arbres en les irriguant régulièrement et particulièrement en période de sécheresse.

Contrôle physique : Déloger les pucerons à l’aide d’un jet d’eau puissant; répéter le traitement au besoin. Tailler et jeter les tiges et les feuilles trop infestées; écraser manuellement les insectes regroupés sur la plante.

Contrôle biologique : Les pucerons ont de nombreux ennemis naturels (coccinelles, chrysopes, larves de syrphides et de cécidomyies, araignées, oiseaux, braconides, etc.). Encourager leur présence en cultivant une grande diversité de plantes. La tanaisie vulgaire, la tagète et le souci font partie des espèces qui attirent les prédateurs des pucerons.

Contrôle chimique : En dernier recours, utiliser un pesticide à faible impact dont l’ingrédient actif est le savon insecticide. Lire attentivement l’étiquette du produit et suivre les recommandations du fabricant.

 

Pour plus d’informations : https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/puceron#:~:text=Intercaler%20quelques%20plantes%20pi%C3%A8ges%20dans,peuvent%20servir%20de%20plantes%20h%C3%B4tes.

Scarabée japonais

Description : C’est un ravageur qui s’attaque aux feuilles et inflorescences de nombreux arbres, arbustes et plantes cultivées (250 plantes hôtes). Le gazon est l’hôte de prédilection des stades larvaires. Les adultes apparaissent à l’été et sont très actifs pendant environ 6 à 8 semaines. ils déchiquettent le tissu internervaire, ne laissant qu’un squelette de feuille. Les scarabées se nourrissent habituellement en groupes à partir du sommet des végétaux, en progressant vers la base.

Dépistage : Il n’est pas nécessaire de faire des opérations de dépistage spéciales pour le scarabée japonais. Les adultes sont faciles à repérer. 

Contrôle : Dés les premiers signes d’infestation, faites tomber les scarabées dans un saut d’eau savonneuse pour éviter que leurs phéromones en attirent d’autres et que les dégâts deviennent plus importants.
Il ne semble pas y avoir de solution parfaite pour lutter contre les scarabées japonais. La plupart du temps, l’arbre réussit à faire de nouvelles feuilles suite à la période d’activité des ravageurs. 

Attention, même si les appâts phéromonaux et floraux vendus avec les pièges sont très efficaces et piègent de nombreux scarabées chaque jour, des recherches montrent que les pièges attirent davantage de scarabées qu’ils n’en capturent. Par conséquent, les plantes sensibles situées à proximité des pièges risquent de souffrir davantage une fois les pièges installés.

Pour plus d’informations : https://inspection.canada.ca/protection-des-vegetaux/especes-envahissantes/insectes/scarabee-japonais/fiche-de-renseignements/fra/1328165101975/1328165185309

https://www.iriisphytoprotection.qc.ca/Fiche/Insecte?imageId=3173 

https://www.omafra.gov.on.ca/IPM/french/apples/insects/japanese-beetle.html#advanced 

Anthracnose

Description : On regroupe sous le terme « anthracnose » quelques maladies causées par des champignons microscopiques. L’infection est fréquente mais les dégâts restent généralement mineurs. Dans les cas graves, les feuilles se dessèchent et tombent prématurément, les fruits pourrissent et des chancres (plaies) se développent sur les jeunes rameaux des arbres et des arbustes. L’incidence de l’anthracnose fluctue d’une année à l’autre, au gré des variations climatiques.

Dépistage : Les premiers signes apparaissent sur les jeunes feuilles sous forme de taches circulaires décolorées ou de lésions nécrosées irrégulières. Les feuilles semblent desséchées par un vent chaud et sec ou brûlées par le gel, selon la saison.
Les champignons envahissent ensuite le système vasculaire, causant l’assèchement des pétioles et la chute prématurée des feuilles. À un stade avancé, on peut voir de petits points noirs sur les feuilles. 

Les arbres situés à l’ombre sont plus affectés que ceux qui poussent en plein soleil, car leur feuillage demeure humide plus longtemps.

L’anthracnose ne tue généralement pas les arbres mais peut les affaiblir. 

Mesures préventives : Maintenir la vigueur des végétaux en les irriguant en période de sécheresse. Éviter de mouiller le feuillage pour ne pas favoriser la dispersion et la germination des spores.

Contrôle : Sur de jeunes arbres, enlever à la main les premières feuilles atteintes en procédant lorsque le feuillage est sec. Ramasser et jeter les feuilles tombées au sol pour réduire la dispersion de la maladie.

Pour plus d’informations : https://espacepourlavie.ca/carnet-horticole/ravageurs-et-maladies/anthracnose

Criblure

Description : La criblure est causée par un champignon qui affecte le feuillage des plantes du genre Prunus. Si la maladie n’est pas contrôlée et la défoliation importante quelques années consécutives, les arbres touchés deviennent plus susceptibles aux blessures hivernales et perdent de la vigueur. 

Dépistage : L’infection produit de petites taches rondes ou anguleuses, violettes ou rouges, qui finissent par brunir avec la mort des tissus. Généralement, les tissus morts se détachent, ce qui laisse des trous dans la feuille. Si l’humidité est élevée, une masse de spores blanches peut apparaître sur les lésions encore intactes des feuilles infectées. En cas d’infection grave, les lésions peuvent se rejoindre et former de grandes plages de tissus nécrosés, les feuilles peuvent paraître chlorosées, et on peut observer une chute précoce des feuilles.

Mesures préventives : Ramasser et éliminer les feuilles mortes tombées au sol. Irriguer le matin afin que le feuillage sèche le plus rapidement possible; les éclaboussures d’eau sur les feuilles favorisent la dissémination de la maladie.

Contrôle physique : Comme aucun fongicide n’est homologué contre cette maladie, l’émondage et l’assainissement sont les seules mesures de lutte disponibles.

Pour plus d’informations :
https://www.agrireseau.net/documents/Document_96553.pdf ;
https://agriculture.canada.ca/fr/production-agricole/lutte-antiparasitaire-agriculture/maladies-ravageurs-agroforesterie/criblure-du-cerisier-virginie ;
https://reseaupommier.irda.qc.ca/?p=14661